Les bienfaits d’un séjour en forêt

Redécouvrir l’essentiel grâce au bain de forêt

Il neige encore ce matin. Fin mars, dans les Hautes-Laurentides, la forêt est toujours blanche, silencieuse, enveloppante. Et pourtant, quelque chose a changé.
La lumière dure un peu plus longtemps. L’air sent différemment. Les journées se réchauffent. La neige fond lentement, révélant çà et là les premiers signes du renouveau.

C’est une période unique — une frontière entre l’hiver et le printemps, où la nature nous invite à ralentir encore un peu… avant de s’éveiller pleinement. Et c’est dans cette transition que le bain de forêt prend tout son sens.


Qu’est-ce qu’un bain de forêt ?

Le bain de forêt, ou shinrin yoku, est une pratique japonaise qui consiste à s’immerger consciemment dans l’atmosphère de la forêt. C’est une marche lente, une respiration profonde, une présence attentive à ce qui nous entoure.
Pas de performance, pas d’objectif. Juste une reconnexion.

Les recherches sont claires :

Être en forêt diminue le stress, améliore le sommeil, renforce le système immunitaire, abaisse la pression artérielle, et apaise l’esprit.
Et selon une étude japonaise (Park et al., 2010), 20 minutes suffisent pour faire chuter significativement le taux de cortisol, l’hormone du stress.

Mais au-delà des chiffres, c’est ce qu’on ressent qui importe.


Deux jours pour souffler. Trois ou quatre pour décrocher vraiment.

Un séjour de 2 nuits permet déjà de décompresser.
Mais c’est souvent au troisième jour que le corps lâche vraiment prise.
Et au quatrième matin, on se réveille différent : plus calme, plus clair, comme si l’esprit avait enfin fait le tri.

Le véritable luxe aujourd’hui, ce n’est pas ce qu’on possède.
C’est de pouvoir prendre le temps de prendre le temps.


La forêt en mars : entre blancheur et renaissance

En cette fin d’hiver, la forêt enneigée est un cocon. Le silence est profond. Les traces d’animaux sont nettes dans la neige. Le vent souffle encore froid… mais le soleil chauffe la peau.

Et déjà, si on tend l’oreille, on entend :

  • Le ruissellement timide des premières eaux de fonte

  • Les cris des geais bleus qui annoncent le retour du mouvement

  • Et cette odeur de terre humide, presque imperceptible, qui signale que le sol est encore vivant sous la neige

C’est une saison idéale pour se déposer, loin des foules, dans une nature encore endormie, mais prête à éclore. Et si vous avez la chance d’être là au bon moment, vous verrez la forêt changer d’un jour à l’autre.


Vivre un bain de forêt au Refuge du Lièvre Rouge

Ici, la forêt est votre guide.

À votre arrivée, on peut vous suggérer :

  • Des sentiers paisibles à parcourir à votre rythme (en bottes ou en raquettes)

  • Des secteurs tranquilles où vous asseoir, observer, méditer

  • Un coin près du lac, encore gelé, où le soleil réchauffe doucement les joues

Chaque hébergement — que ce soit une micro-cabine, une yourte ou un emplacement de camping — vous offre un refuge au cœur des arbres. Sans Wi-Fi. Sans superflu. Avec tout l’espace pour ralentir.

 


Le printemps arrive. Et avec lui, l’occasion parfaite de se reconnecter.

D’ici quelques semaines, la neige cédera sa place aux bourgeons. Le chant des oiseaux se fera plus dense. Les sentiers deviendront souples sous vos pas. La nature reprendra son souffle — et vous aussi.

Le printemps est l’un des meilleurs moments pour vivre un séjour en forêt :

  • C’est moins achalandé,

  • Les promotions sur les séjours de 3 nuitées et plus sont en vigueur,

  • Et la lente renaissance de la forêt vous invite à faire de même.


Et si c’était votre tour ?

Si vous ressentez le besoin de décrocher, de retrouver votre souffle, de vivre autre chose qu’un agenda serré… la forêt vous attend.

Le Refuge du Lièvre Rouge vous accueille pour des séjours nature dans les Hautes-Laurentides, pensés pour vous permettre de ralentir et de vous retrouver.
👉 Réservez maintenant, offrez-vous trois ou quatre nuits hors du temps, et laissez la forêt faire son œuvre.


Pour aller plus loin

  • Park, B. J. et al. (2010). The physiological effects of Shinrin-yoku (forest bathing). Environmental Health and Preventive Medicine. Lire l’étude

  • Li, Q. (2018). Forest Bathing: How Trees Can Help You Find Health and Happiness.

  • Song, C. et al. (2016). Physiological and psychological effects of walking in urban parks and forests. Journal of Physiological Anthropology.